Deux photos ont certainement marqué notre imaginaire : Le baiser de l’hôtel de ville, du photographe français Robert Doisneau, et The kissing Sailor, de l’américain Alfred Eisenstaedt. La première est, dit-on, le résultat d’une mise en scène effectuée dans le cadre d’un travail pour le magazine Life; l’autre serait le fruit du hasard, sinon d'un sacré don d’anticipation de l’artiste : en voyant un matelot éméché « embrasser » une dame après l’autre à Times Square, le photographe a braqué son appareil sur celle qui, selon son 6e sens, allait être la prochaine. En plein dans le mille. « C'est une illusion que les photos sont faites avec un appareil... elles sont faites avec les yeux, le cœur et la tête. » Ceci est une citation de l’illustre photographe Henri Cartier-Bresson, également fondateur de la célèbre agence Magnum Photos. Voilà qui devrait rassurer, voire inspirer, ceux qui n'ont pas l'appareil photo le plus sophistiqué qui soit! Un dimanche sur les bords de Seine (1938) © Henri Cartier-Bresson Voici une photo - teintée déjà de nostalgie - de la dernière journée d'un début de printemps montréalais plutôt maussade et, par moments, frigorifique. Demain arrive le vrai beau temps, avec des températures en conséquence, selon ce que l'on nous annonce. En janvier, j’ai eu le plaisir de photographier quelques-unes des œuvres de Claude Thivierge, le fameux illustrateur et peintre animalier québécois, en vue de leur publication dans la revue d'art Arabella. L'une des photos que j'ai ainsi réalisées pour ce dernier se trouve maintenant en page couverture du numéro printemps de la revue, ce qui me remplit de fierté. Les autres photos figureront dans le numéro à paraître cet été. Je vous invite à vous procurer cette publication et à découvrir l’extraordinaire talent de ce superbe artiste. Lauréate de la Palme d’honneur au Festival de Cannes en 2015 pour son œuvre cinématographique, Agnès Varda célèbre la pomme de terre dans le cadre de l’exposition Patates et compagnie qui se tient actuellement au Musée d’Ixelles, en Belgique, le pays de son enfance. « La terre nous offre des pommes de terre... qui sont devenues thèmes de mon travail surtout quand, elles ont des formes de cœur. Elles ont vieilli, se sont ratatinées et pourtant poussent encore en germes et radicelles. Patatutopia célèbre leur résistance. C’est utopie de penser que, parmi les légumes et les fruits, elles sont modestes et pourtant les plus belles et les plus vivantes du monde. » À 88 ans, l’artiste a encore la frite indéniablement. En matière d’art photographique, comme dans bien des domaines, l’Afrique est le continent oublié. Et pourtant, comme ailleurs, les grands photographes ne manquent certainement pas. Au nombre de ceux-ci, citons le portraitiste malien Seydou Keita. Il est reconnu comme le « père de la photographie africaine ». Je vous invite à le découvrir. À noter, pour ceux qui seront dans les parages, qu’une exposition lui rendant hommage se tient actuellement au Grand Palais, à Paris, et ce, jusqu’au 11 juillet 2016. Voici un petit échantillon de son travail. Source photos : http://www.seydoukeitaphotographer.com/ Une ville belle et humaine que tout le monde aime profondément. La citation de Benjamin Franklin a évolué avec le temps; il faut maintenant dire : tout homme a deux patries : la sienne et puis Montréal.
C’est à Andreas Gursky, un photographe allemand originaire de Leipzig, et professeur à l'académie publique des beaux-arts de Düsseldorf, que l’on doit la photo la plus chère du monde : 4 338 500 $. Réalisée en 1999, elle s’intitule Rhein II. Une autre de ses œuvres, 99 Cent II Diptychon (2001), se classe dans le palmarès des photos les plus chères du marché. Elle s’est vendue plus de trois millions.
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Juillet 2017
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