dan bouguerra
  • Blogue
  • Portfolio
    • portraits
    • scène
    • paysages
    • Nature
    • Galerie clients
    • Publications
  • Contact

BLOGUE

Dan Bouguerra | photographe

Montréal 2017 : Festival de jazz, Carifiesta et autres

10/7/2017

 

Montréal est l’hôte d’une pléthore de festivals et autres manifestations pendant l’été. En cette année de 375e anniversaire de la ville,  les activités se sont évidemment multipliées. Les foules – composées de locaux et de touristes – sont nombreuses. Comme on dit au Québec : « Le fun est au max ».

Évitant généralement les foules et ne m'adonnant plus trop maintenant à la photographie d'événements, je n’ai pas tendance à profiter de cette belle offre culturelle. Des fois, je ne peux pas résister. Voici quelques photos!


Alicia Olatuja, une chanteuse à la voix d'or


Photo

Carifiesta 2017



Les Géants de Nantes


Photo

Photo

Carjat et Nadar... les débuts de l'art du portrait photographique

13/9/2016

 

Qui, du fin fond de ses années d'école, n’a pas gardé le souvenir des photos de Baudelaire, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Rimbaud, George Sand…? Universellement connus, ces portraits ont été notamment réalisés par deux photographes français : Nadar* (de son vrai nom Gaspard-Félix Tournachon, 1820-1910) et Étienne Carjat (1828-1906). Mais, qui se souvient de ces noms? Doués de multiples talents, ces deux artistes ont pourtant marqué le domaine de la photographie. C’était à l’époque où, progrès techniques aidant, des artistes d’un genre nouveau ont pris, grâce à une boîte magique, la place des peintres. Jusque-là, ces derniers étaient les seuls à brosser au bout de séances longues et fastidieuses le portrait des personnalités de leur temps.
 
Pour mesurer tout le talent de ces pionniers, souvenons-nous qu’en ce temps-là, les photographes ne disposaient pas des outils (boîtiers hyper perfectionnés, flashes, logiciels de retouche, etc.) qui sont aujourd’hui accessibles et permettent à chacun d'exercer la photographie avec assurance et, parfois, beaucoup de bonheur.

Voici de quoi apprécier l'art du portrait et nourrir l'inspiration!


* Pionnier de la photographie aérienne (en ballon).




À Montréal, au milieu des touristes

29/8/2016

 

Montréal change. Elle devient design. Elle ouvre portes et fenêtres au monde et sur le monde. Elle devient elle-même le monde par la multiplicité des langues que l'on y entend et la variété des cultures qui y ont élu domicile. Pour ceux comme moi qui l'ont connue sous les traits d'une fille merveilleusement timide et provinciale, la voilà qui se maquille et montre sans pudeur ses attraits. Je garde mes souvenirs... et qu'importe les habits dont elle peut aujourd'hui se parer, elle est ma patrie et je l'aime.

Promenade...


La photographie de voyage 

13/8/2016

 
Photo
Champ de tournesol (Les fermes Longprès), Les Cèdres, Québec
Les revues National Geographic et Géo, pour ne citer que ces deux-là, regorgent de photos magnifiques d’endroits fabuleux, plus exotiques les uns que les autres. Ils nous font rêver de faire pareils voyages. Le photographe se met à penser, qu’en ces mêmes lieux, il pourrait produire d'aussi belles images… Pourquoi pas?

Nous oublions que là où nous sommes, les beaux paysages ne manquent pas; il suffit – au propre comme au figuré – de mettre ses lunettes.

Des gens de passage nous en apprennent souvent sur notre propre coin. Pourquoi? Parce qu’ils s’informent. Parce qu’ils regardent avec intérêt ce que nous, pris par la routine, nous négligeons de faire. Pour eux, notre pays est exotique et fabuleux; il les fait rêver.

Bien entendu, il n’est pas contre-indiqué de rêver d’ailleurs. Cela dit, pour qui aime se dépayser, le voyage le plus édifiant, en plus d’être accessible, commence par chez soi. On y fait de belles découvertes… notamment sur soi-même.


Aux alentours...


Un peu plus loin...


Météo rime avec photo

24/7/2016

 

Faire de la photo, c’est capter un moment… « le » bon moment. De préférence, selon la règle, en début de matinée ou en fin de journée, alors que la lumière est la plus belle. Il est vrai que l’on perd un peu côté spontanéité lorsqu’on doit se limiter à ces plages horaires. La passion comme la poésie ne prend pas rendez-vous. Obéissant à ce principe, je clique donc à toute heure. Je laisse à mon œil – qui est directement relié à mon cœur – le soin de me dire quand. Il peut faire – 40°C ou pleuvoir à torrent, si la lumière m’appelle, je réponds présent. Le reste n’est que technique.


Photo
Pluie torrentielle et lumière de juillet... un mariage fabuleux
Photo
Blizzard sur un lac gelé : -30°C
Photo
Grange : -42°C (en comptant le facteur éolien)

Bïa : mon grand regret en tant que photographe

13/7/2016

 

Photo

J’aime la photographie de spectacles. À l’inverse du studio où il maîtrise habituellement la majorité des paramètres, le photographe doit, dans ce domaine, composer avec les conditions d’éclairage particulières à la scène en question et s’adapter au tempérament et au style de l’artiste. Jusqu’ici, mes photos ont toujours répondu au besoin auquel elles étaient destinées. Je ne m’étais donc jamais vraiment posé de questions autres que celles de nature technique. Pour paraphraser Gertrude Stein, une photo est une photo est une photo.
 
Au spectacle de Bïa (Krieger), le dernier que j’ai couvert, les photos que j’ai prises laissent bien transparaître certaines émotions – du moins, je l’espère. Les traits du visage, le mouvement gracieux des mains ou le regard – même les yeux fermés – de l’artiste nous expriment la mélancolie, la complicité, la poésie, la grâce, l’intensité, l’espièglerie… la force du moment. Comme Bïa est expressive, on a droit pendant sa prestation à un riche cocktail en la matière. En s'appliquant un peu, on peut capter cela avec un appareil photographique.
 
Dans le cas d’une chanteuse comme Bïa, il y a toutefois une dimension majeure qui manque : la voix. Lorsqu’elle est belle, sensuelle, langoureuse et magique comme celle de Bïa, on s’en veut de ne pouvoir la capter… à moins peut-être d’être magicien, ce que je ne suis malheureusement pas. Combien même je vous présenterais 1 000 photos de son spectacle, jamais je ne pourrais vous transmettre la beauté de sa voix. Et tant mieux finalement! Vous irez la voir en personne. Vous comprendrez.



Photo


Première exposition solo de l’artiste pluridisciplinaire Sébastien Borduas

12/6/2016

 

Je ne vais pas systématiquement à tous les vernissages auxquels je suis convié, mais quand j’y vais et que j’aime (quel bonheur!), j’ai tendance à prendre quelques photos que je publie ensuite sur ma page Facebook pour rendre hommage à l’artiste et, en même temps, propager la nouvelle afin, autant que faire se peut, de lui envoyer plus de visiteurs. Dans ce cas-ci, ayant raté le vernissage, je suis allé à la galerie la dernière journée de l’exposition. J’ai aimé... beaucoup aimé; j’ai pris des photos.
 
À la fin de ma visite, j’ai demandé à l’artiste de me dire quelle œuvre le touchait le plus. Il m’en a raconté l’histoire, et j’ai croqué ce moment. Voici ce que j’en ai retenu :


Photo

Deux longues silhouettes émaciées - un homme et une femme (des Syriens?) - sur une barque, avec pour tout bagage une cage contenant leurs rêves… des oiseaux (des pigeons censés porter leurs messages à ceux qu’ils ont laissés derrière et à ceux vers qui ils vont, des colombes symboles de paix… offrande à leur éventuel lieu d’accueil?), la tête tournée vers l’inconnu… une rive, un immeuble, du béton. Née de la polémique autour de l’accueil – ou non – au Canada (et, plus largement, en Occident) de réfugiés syriens, l’œuvre est indubitablement un appel à la fraternité. Sébastien Borduas nous invite à une plus grande humanité, car « nous sommes tous, à un moment ou à un autre, un réfugié, un immigrant, un étranger ». Peut-on l'oublier?



Je suis… photo de nuit

20/5/2016

 

Objet de mécontentement, voire de railleries, au moment de son installation, cette œuvre s’est progressivement insinuée dans la vie et le cœur des citoyens, lesquels, avec le recul, lui trouvent maintenant un charme certain. Présence discrète et rassurante le jour et, la nuit, joyeuse et aguichante lorsqu'elle se pare de chatoyantes couleurs, elle est aujourd’hui pour tous l’affirmation d’une identité riche et forte, celle de Vaudreuil-Dorion, une ville québécoise qui connait une effervescence croissante en matière culturelle.


Photo

L’Arlésien Lucien Clergue… une belle source d’inspiration

16/5/2016

 

Adolescent, infecté depuis peu par le virus de la photographie, je me rendais régulièrement à la librairie Goulard, sur le Cours Mirabeau, à Aix-en-Provence, pour consulter les riches et lourds ouvrages que l’on y offrait en la matière, en quête d’inspiration. De cette période d’initiation et de recherche, un seul nom de photographe demeure gravé dans ma mémoire, celui de Lucien Clergue. J’ai vite été fasciné par son travail. Je dirais maintenant que c’est l’un des rares à avoir réellement nourri ma passion et, parce qu’il est méridional peut-être, avec lequel je me sens sentimentalement et artistiquement un lien de « parenté ». 
 
Créateur des Rencontres d’Arles, grand festival annuel de photographie, et fondateur de l’école nationale supérieure de la photographie à Arles, Lucien Clergue est le premier photographe à avoir été admis à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France.
 
Bien sûr, les photographes inspirants et de grand talent sont nombreux. Toutefois, ceux qui vous marquent et vous servent par la suite de phare le sont beaucoup moins. Lucien Clergue est de ceux-là. Peut-être vous inspirera-t-il aussi désormais.


Photo


Photo
Photos © Lucien Clergue

Photo
© Dan Bouguerra

Photo
© Dan Bouguerra

Photo
© Dan Bouguerra

La photographie d'oiseaux

13/5/2016

 

Pour un portraitiste, la photographie d’oiseaux est une forme de yoga. Il faut s’y adonner à l’occasion pour réapprendre la patience, l’humilité et l’écoute. En effet, c’est la bestiole qui commande. À  moins d’obéir à ses règles, la probabilité est grande que l’on rentre bredouille. Advenant le cas, il faut se dire que ce n’est pas bien important; l’exercice est tout de même bienfaisant.
 
En faisant ma promenade matinale en ce vendredi 13 mai, j’ai fait les belles rencontres que voici. Je suis zen et comblé.


Photo

Photo

Photo

<<Précédent

    Auteur

    DB

    Archives

    Juillet 2017
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016

    Catégories

    Tout
    Actualités
    Art Urbain
    L'art De La Photographie
    Marché De L'art

  • Blogue
  • Portfolio
    • portraits
    • scène
    • paysages
    • Nature
    • Galerie clients
    • Publications
  • Contact